Un p'tit sujet, juste pour me liberer...
crier au monde entier la souffrance qui est en moi,
le vide qui m'oppresse,
le manque d'oxygène qui me tue...
Je ne sais pas vraiment comment m'exprimer, comment libérer ce tas de merde qui reste en moi et qui m'enfonce encore un peu plus chaque jour... même à ma meilleure amie, je n'arrive pas à lui expliquer. De peur de l'inquièter? De peur de ne pas être comprise? De peur... de ne plus savoir quoi dire?
je ne sais pas trop...
Ce que je sais, et j'en suis sûre, c'est que je suis dans une sorte d'impasse... sans demi-tour. Je ne sais plus où je suis, où je vis, ce que je suis... je ne sais même plus si je suis encore quelqu'un ou bien quelque chose. Parfois les choses me semblent irréelles, d'autres jours, elles le sont trop.
Je ne sais pas où est la solution à ce mal être. Recommencer mes tentatives de suicide? Me scarifier comme avant? Pleurer jusqu'à ne plus avoir de larmes et être totalement impuissante et déchirée? ou crier à en perdre la voix pour libérer cette horrible oppression...
Mais déjà, y a-t-il une solution?
Je ne le sais même pas.
Je cherche. Eperdumment. Mais rien. Toujours rien.
La seule chose qui guérit véritablement mon mal-être est loin de moi. Mais est-elle la solution? Je ne dis pas qu'elle ne me sortira jamais de là définitivement, ça, je n'en sais rien, mais juste que personne ne peut dire si en étant constemment avec Elle, ce mal-être ne reviendrait pas un jour...
Certaines choses me rendent comme ça et je sais lesquelles. Mais il y en a d'autres que je n'arrive pas à identifier.
Je sais que les préjugés que je prends par la figure sur ma bisexualité me font terriblement souffrir. Je sais que lorsque quelqu'un ne m'aime pas, ou même me hais, je me sens nulle, inutile et pas à la hauteur des gens... je sais qu'il y a d'autres choses encore que je pourrais dire qui me rendent mal. Mais beaucoup me sont inconnues...
je me suis déjà demandée si j'étais également à la hauteur de ma meilleure amie. Je lui fais des crises de jalousie, de possession sans qu'il y ai de raisons valables. Je suis pas tout le temps agréable, lorsque mon humeur est brumeuse. J'ai constemment peur de la blesser, de la faire souffrir, de la vexer, de la faire pleurer, de la rendre haineuse contre mes jalousies incontrôlables ou autre. Mais je l'aime. Et elle me fait vivre.
J'ai l'impression, parfois, que ma vie est un gouffre, dont je n'attendrais jamais l'extrémité. Sans fin. Emplit de souffrance éternelle et indélébile. J'aimerais être plus optimiste, positive, comme le sont pas mal de personnes dans mon entourage. Mais je ne sais pas comment m'y prendre pour garder cette positivité plus de quelques temps...
Pour le moment, je laisse faire le temps, et attends de voir si l'optimisme reviendra pour plus longtemps, si mon mal-être s'effacera pour quelques jours. Juste quelques jours de répit, de repos.
Quelques jours de vie.
"j'aimerais vivre une histoire d'amour, une histoire d'ami, une histoire parfaite. Une histoire de livre."